Martinet ramoneur (Chaetura pelagica)
Espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable
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Ses principales caractéristiques
- Petit oiseau brun foncé à noirâtre.
- Courte queue d’apparence épineuse et ailes arquées à la manière d’un boomerang.
- Un seul martinet peut avaler plus d’un millier d’insectes par jour, sans jamais se poser.
- Vol saccadé semblable à celui d’une chauve-souris.
Où le trouve-t-on?
- Ses petites pattes lui permettent uniquement de s’agripper à des surfaces verticales telles qu’à l’intérieur d’une cheminée, d’où son nom de ramoneur.
- Sur le littoral du fleuve, il peut nicher dans de gros arbres creux et quelquefois dans des crevasses rocheuses.
Les principales causes de son déclin
- Déclin de l’espèce de près de 90 % depuis 1970.
- Réduction du nombre de sites de nidification et de repos.
- Réduction de la disponibilité d’insectes aériens.
- Augmentation de la fréquence et de la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes lors de la migration.
Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus)
Espèce vulnérable au Québec (en voie de rétablissement)
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Ses principales caractéristiques
- Plus grand rapace du Canada avec une envergure d’ailes entre 1,75 m et 2,45 m et un poids moyen de 3,5 à 4 kg.
- Coloration distinctive : tête, queue et cou blancs, corps brun foncé et bec et pattes jaunes.
- Pygargues juvéniles : complètement bruns avant d’atteindre leur coloration caractéristique vers l’âge de quatre ou cinq ans.
- Se nourrit principalement de poissons.
Les principales causes de son déclin
- La perte d’habitat en bordure des grands plans d’eau.
- Les pesticides.
Où le trouve-t-on?
- Uniquement en Amérique du Nord.
- Habite les côtes, les estuaires, les lacs et les rivières.
- Nids dans les arbres de plus de 20 m de hauteur, en forêt mature et à proximité de grandes étendues d’eau poissonneuses.
- Nids de 1,5 à 2 m de diamètre et d’une hauteur de 1 m en moyenne.
Herbiers aquatiques
Des écosystèmes essentiels à la santé du Saint-Laurent
Les principales caractéristiques
- Formés de plantes vivant complètement submergées ou partiellement selon le flux des marées.
- On les trouve dans les zones côtières dans des milieux aquatiques peu profonds.
- Fournissent abri, nourriture et site de reproduction à une variété d’espèces (microorganismes, poissons, sauvagine, oiseaux, etc.).
- Habitat nécessaire à plusieurs espèces animales pour achever leur cycle de vie.
- Contribuent à la filtration de l’eau (rôle épurateur).
Quelques éléments perturbateurs
- Artificialisation des berges.
- Navigation de plaisance et commerciale.
- Agriculture.
- Piétinement et circulation de véhicules motorisés.
- Invasion par des espèces exotiques envahissantes.
Aires de concentration d’oiseaux aquatiques
Aires protégées (habitat faunique)
Ses principales caractéristiques
- La quasi-totalité des battures de la MRC de Portneuf, de Grondines à Neuville, est désignée habitat faunique réparti en 14 aires de concentration d’oiseaux aquatiques totalisant une cinquantaine de km2.
- Une aire de concentration d’oiseaux aquatiques est un marais, une plaine inondable, une zone intertidale, un herbier aquatique ou une bande d’eau ayant une superficie d’au moins 25 hectares et caractérisés par la fréquentation d’oiseaux aquatiques.
- Les espèces d’oiseaux (oies, bernaches, canards) qui fréquentent ces sites les utilisent lors de la nidification ou de la migration.
- Pour être reconnus comme une aire de concentration d’oiseaux aquatiques, les sites doivent dénombrer au moins 50 oiseaux/km de rivage.
- Le secteur du Quai de Portneuf représente un endroit de prédilection pour l’observation des oiseaux migrateurs.
Salamandre sombre du Nord (Desmognathus fuscus)
Espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable
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Ses principales caractéristiques
- Corps brun parsemé de mouchetures noires et longueur pouvant atteindre 14 cm.
- Amphibien de la famille des Pléthodontidés (dépourvus de poumons), respirant donc par la peau et le palais.
- Les adultes se nourrissent d’insectes, de vers, d’araignées et d’escargots.
Où la trouve-t-on?
- Elle doit maintenir en permanence sa peau humide. Elle se déplace donc très peu et toujours près des cours d’eau.
- Elle est intimement associée aux cours d’eau intermittents.
- Elle vit près des zones de suintement et de résurgence, sur des sols vaseux et couverts de mousse, ou sur les rives rocheuses de certaines rivières.
Les principales causes de son déclin
- L’exploitation des eaux souterraines et la modification du régime hydrique qui provoquent l’assèchement des eaux de surface.
- L’aménagement d’infrastructures le long des rives de cours d’eau.
- Les barrages hydroélectriques et les activités récréatives impliquant l’utilisation de véhicules tout-terrain.
Renouée du Japon (Reynoutria japonica)
Espèce exotique envahissante (EEE)
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Ses principales caractéristiques
- Originaire de l’Asie de l’Est et introduite en Amérique du Nord à des fins ornementales au 19e siècle.
- Plante formant des massifs appelés colonies mesurant de 1 à 3 m de hauteur en période de maturité.
- Tiges creuses et noueuses semblables à celles du bambou, d’où le surnom de bambou japonais.
- Se développe dans les milieux à sol humide, comme en bordure des plans d’eau, et tolère des conditions difficiles telles que températures élevées, salinités élevées, sécheresses et inondations.
Ses effets nuisibles
- Très difficile à éradiquer.
- Peuplements denses qui étouffent les espèces indigènes et appauvrissent les écosystèmes.
- Son système racinaire libère des toxines qui empêchent la croissance d’autres espèces.
- En rive, elle limite l’accès aux cours d’eau et accroît les risques d’inondation.
Ériocaulon de Parker (Eriocaulon parkeri)
Espèce menacée au Québec
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Ses principales caractéristiques
- Plante herbacée annuelle en touffe.
- Issue d’une rosette de feuilles minces et translucides.
- Hampe florale dressée de 1 à 20 cm de hauteur.
Où le trouve-t-on?
- Associée essentiellement à l’hydrolittoral moyen du Saint-Laurent, occupant ainsi la zone de balancement quotidien des marées, de Portneuf à l’Isle-aux-Grues.
- Colonise les mares et les vasques de boue dans les marais de la zone intertidale d’eau douce ou saumâtre du fleuve Saint-Laurent. Elle est submergée deux fois par jour par la marée.
Les principales causes de son déclin
- Construction de nouvelles infrastructures riveraines.
- Circulation de véhicules tout-terrain.
- Batillage.
Cicutaire de Victorin (Cicuta maculata var. victorinii)
Espèce menacée au Québec
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Ses principales caractéristiques
- Plante herbacée vivace de 50 cm à 2 m de hauteur.
- Tige dressée, souvent rayée de pourpre.
- Feuilles alternes divisées en 3 segments composés de folioles linéaires à lancéolées finement dentées.
- Petites fleurs blanches réunies en ombelles.
- Toutes les parties de la plante sont toxiques.
Où la trouve-t-on?
- Espèce endémique de l’estuaire d’eau douce du Saint-Laurent, présente dans la zone supérieure des marais de la zone de marées.
Les principales causes de son déclin
- Circulation de véhicules motorisés.
- Villégiature riveraine et remblayage des rives.
- Construction de nouvelles infrastructures.
Élliptio à dents fortes (Elliptio crassidens)
Espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec
Les principales caractéristiques
- Moule d’eau douce d’une longueur maximale de 15 cm.
- Coquille lourde, épaisse et triangulaire de couleur brun foncé à noir.
- Appelée « Elephant ear » en anglais en raison de sa forme particulière qui rappelle les oreilles d’éléphant.
- Rôle important de purificateur d’eau naturel (les moules sont des organismes filtreurs).
Où la trouve-t-on?
- Au Canada, on en retrouve en Ontario et au Québec.
- Boue, sable, gravier et substrats rocheux de grandes rivières.
Les principales causes de son déclin
- Présence de moules zébrées quaggas s’accrochant en grand nombre aux coquilles et provoquant éventuellement la mort par suffocation.
- Barrages, canalisation et dragage qui augmentent l’envasement et modifient l’habitat.
- Dégradation de la qualité de l’eau.
- Blocage de son hôte migrateur.
Gentiane de Victorin (Gentianopsis virgata)
Espèce menacée au Québec
Ses principales caractéristiques
- Plante annuelle ou bisannuelle.
- Tige ramifiée portant jusqu’à une trentaine de fleurs à corolle bleue ou violacée.
- Reproduction assurée par la production de graines.
- Floraison d’août à septembre, peut donner environ 400 graines par fruit.
- Fleurs ne s’ouvrent qu’en plein soleil et se referment tôt en après-midi.
Où la trouve-t-on?
- Le long de l’estuaire d’eau douce ou saumâtre du Saint-Laurent, dans les marais de la zone de marées.
- Le Québec est le seul endroit au monde où elle croît et son habitat est très restreint et très spécialisé.
Les principales causes de son déclin
- Agrandissement des zones de villégiature.
- Construction de nouvelles infrastructures.
- Circulation de véhicules tout-terrain.
- Espèces exotiques envahissantes.
- Cueillette des fleurs.
Physostégie de Virginie (Physostegia virginiana subsp. virginiana)
Espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec
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Ses principales caractéristiques
- Petites feuilles dentées.
- Fleurs rose, violette pâle ou blanche disposées en épi autour de la tige.
- Fleurs attrayantes pour les colibris, bourdons et abeilles.
Où la trouve-t-on?
- Milieux frais à humides tels que les marais, les bords de rivière, fossés ou prairies humides.
- Au Québec, on la trouve sur les rivages d’eau douce du fleuve Saint-Laurent.
Les principales causes de son déclin
- Villégiature riveraine.
- Circulation de véhicules tout-terrain.
- Invasion par les plantes exotiques envahissantes.
- Construction d’infrastructures riveraines.
Proserpinie des marais (Proserpinaca palustris)
Espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec
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Ses principales caractéristiques
- Plante amphibie : une partie sous l’eau et une partie à l’air libre.
- Feuilles immergées de forme ovale et longuement dentées.
- Feuilles émergées lancéolées et nettement dentées.
- Petites fleurs discrètes aux aisselles des feuilles des tiges émergées.
- Plant rouge et sous l’eau au printemps pour se protéger des rayons UV.
Où la trouve-t-on?
- Dans les marais, mais aussi dans les eaux peu profondes, sur les rivages et dans les marécages riverains.
Les principales causes de son déclin
- Disparition des marais et marécages.
- Aménagement des rives.
- Invasion par les plantes exotiques envahissantes.
- Drainage et compaction du sol.
Cynoglosse boréale (Andersonglossum boreale)
Espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec
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Ses principales caractéristiques
- Aussi appelée consoude sauvage du nord.
- Petite plante vivace pouvant atteindre 60 cm.
- Produit des petites fleurs bleutées.
- Son fruit est une noix hérissée.
Où le trouve-t-on?
- En bordure des boisés de conifères ou mixtes.
- Sur des sols sablonneux ou rocailleux.
Les principales causes de son déclin
- Succession forestière entraînant une fermeture de la canopée.
- Invasion par les plantes exotiques envahissantes.
- Exploitation forestière.
Roseau commun (Phragmites australis)
Espèce exotique envahissante (EEE)
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Ses principales caractéristiques
- Tiges de 1,5 m à 2,5 m pouvant même atteindre 5 m.
- Tiges rigides et rugueuses de couleur grise-verte, jaune pâle ou beige.
- Feuilles de couleur verte à grise-verte mesurant de 1 cm à 5 cm.
- Fleurs apparaissent de juillet à septembre, en forme de plumeau, volumineuses et touffues.
- Fleurs de 15 cm à 30 cm de long et de 8 cm à 20 cm de large.
- Reproduction par le biais des stolons et rhizomes qui permettent de produire de nouvelles tiges.
Ses effets nuisibles
- S’étend rapidement et forme des colonies denses.
- Nuit à la croissance d’autres espèces végétales.
- Susceptible de modifier la structure du sol, l’hydrologie et la diversité animale dans les zones qu’il envahit.