Martinet ramoneur (Chaetura pelagica)
Espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable
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Ses principales caractéristiques
- Petit oiseau brun foncé à noirâtre.
- Courte queue d’apparence épineuse et ailes arquées à la manière d’un boomerang.
- Un seul martinet peut avaler plus d’un millier d’insectes par jour, sans jamais se poser.
- Vol saccadé semblable à celui d’une chauve-souris.
Où le trouve-t-on?
- Ses petites pattes lui permettent uniquement de s’agripper à des surfaces verticales telles qu’à l’intérieur d’une cheminée, d’où son nom de ramoneur.
- Sur le littoral du fleuve, il peut nicher dans de gros arbres creux et quelquefois dans des crevasses rocheuses.
Les principales causes de son déclin
- Déclin de l’espèce de près de 90 % depuis 1970.
- Réduction du nombre de sites de nidification et de repos.
- Réduction de la disponibilité d’insectes aériens.
- Augmentation de la fréquence et de la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes lors de la migration.
Tortue géographique (Graptemys geographica)
Espèce vulnérable au Québec
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Ses principales caractéristiques
- Doit son nom aux fines lignes jaunâtres de sa carapace qui rappellent les courbes de niveau.
- Essentiellement aquatique, la tortue géographique est très bonne nageuse et tolère bien le courant.
- La température d’incubation des œufs dans les nids influence la détermination du sexe : une température plus chaude donnera une femelle alors qu’une température plus froide donnera un mâle.
Où la trouve-t-on?
- Présente uniquement en Amérique du Nord.
- Sur le littoral du fleuve, la tortue géographique est susceptible d’utiliser les rochers pour se chauffer au soleil et les zones où la végétation aquatique est abondante.
Les principales causes de son déclin
- Augmentation des prédateurs, principalement les ratons laveurs.
- Modification intensive des rives.
- Alimentation qui la rend vulnérable à l’accumulation de métaux lourds et à d’autres substances toxiques.
- Incidents liés à la navigation de plaisance causant des blessures et la mortalité de nombreuses tortues.
Obovarie olivâtre (Obovaria olivaria)
Espèce en voie de disparition au Canada
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Ses principales caractéristiques
- Moule d’eau douce d’une longueur maximale de 7,5 cm.
- Coquille pratiquement ovale de couleur verte et virant au brun foncé au fil du temps.
- Rôle important de purificateur d’eau naturel (les moules sont des organismes filtreurs).
Où la trouve-t-on?
- Certaines rivières et affluents du réseau hydrographique des Grands Lacs et du Saint-Laurent, du lac Huron jusqu’à Québec.
Les principales causes de son déclin
- Présence de moules zébrées et quaggas s’accrochant en grand nombre aux coquilles et provoquant éventuellement la mort par suffocation.
- Barrages, canalisation et dragage qui augmentent l’envasement et modifient l’habitat.
- Dégradation de la qualité de l’eau.
- Diminution de l’abondance de son espèce hôte connue (à son stade larvaire), soit l’esturgeon jaune.
Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus)
Espèce vulnérable au Québec (en voie de rétablissement)
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Ses principales caractéristiques
- Plus grand rapace du Canada avec une envergure d’ailes entre 1,75 m et 2,45 m et un poids moyen de 3,5 à 4 kg.
- Coloration distinctive : tête, queue et cou blancs, corps brun foncé et bec et pattes jaunes.
- Pygargues juvéniles : complètement bruns avant d’atteindre leur coloration caractéristique vers l’âge de quatre ou cinq ans.
- Se nourrit principalement de poissons.
Les principales causes de son déclin
- La perte d’habitat en bordure des grands plans d’eau.
- Les pesticides.
Où le trouve-t-on?
- Uniquement en Amérique du Nord.
- Habite les côtes, les estuaires, les lacs et les rivières.
- Nids dans les arbres de plus de 20 m de hauteur, en forêt mature et à proximité de grandes étendues d’eau poissonneuses.
- Nids de 1,5 à 2 m de diamètre et d’une hauteur de 1 m en moyenne.
Herbiers aquatiques
Des écosystèmes essentiels à la santé du Saint-Laurent
Les principales caractéristiques
- Formés de plantes vivant complètement submergées ou partiellement selon le flux des marées.
- On les trouve dans les zones côtières dans des milieux aquatiques peu profonds.
- Fournissent abri, nourriture et site de reproduction à une variété d’espèces (microorganismes, poissons, sauvagine, oiseaux, etc.).
- Habitat nécessaire à plusieurs espèces animales pour achever leur cycle de vie.
- Contribuent à la filtration de l’eau (rôle épurateur).
Quelques éléments perturbateurs
- Artificialisation des berges.
- Navigation de plaisance et commerciale.
- Agriculture.
- Piétinement et circulation de véhicules motorisés.
- Invasion par des espèces exotiques envahissantes.
Le secteur localisé en amont immédiat du quai de Deschambault est un bel exemple d’herbier aquatique dense. Initialement prévu entre le quai et l’escalier, le parcours est de Deschambault a été modifié compte tenu de l’impossibilité de contourner l’herbier.
Aires de concentration d’oiseaux aquatiques
Aires protégées (habitat faunique)
Ses principales caractéristiques
- La quasi-totalité des battures de la MRC de Portneuf, de Grondines à Neuville, est désignée habitat faunique réparti en 14 aires de concentration d’oiseaux aquatiques totalisant une cinquantaine de km2.
- Une aire de concentration d’oiseaux aquatiques est un marais, une plaine inondable, une zone intertidale, un herbier aquatique ou une bande d’eau ayant une superficie d’au moins 25 hectares et caractérisés par la fréquentation d’oiseaux aquatiques.
- Les espèces d’oiseaux (oies, bernaches, canards) qui fréquentent ces sites les utilisent lors de la nidification ou de la migration.
- Pour être reconnus comme une aire de concentration d’oiseaux aquatiques, les sites doivent dénombrer au moins 50 oiseaux/km de rivage.
- Le secteur du Quai de Portneuf représente un endroit de prédilection pour l’observation des oiseaux migrateurs.
Gentiane de Victorin (Gentianopsis virgata)
Espèce menacée au Québec
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Ses principales caractéristiques
- Plante annuelle ou bisannuelle.
- Tige ramifiée portant jusqu’à une trentaine de fleurs à corolle bleue ou violacée.
- Reproduction assurée par la production de graines.
- Floraison d’août à septembre, peut donner environ 400 graines par fruit.
- Fleurs ne s’ouvrent qu’en plein soleil et se referment tôt en après-midi.
Où le trouve-t-on?
- Le long de l’estuaire d’eau douce ou saumâtre du Saint-Laurent, dans les marais de la zone de marées.
- Le Québec est le seul endroit au monde où elle croît et son habitat est très restreint et très spécialisé.
Les principales causes de son déclin
- Agrandissement des zones de villégiature.
- Construction de nouvelles infrastructures.
- Circulation de véhicules tout-terrain.
- Espèces exotiques envahissantes.
- Cueillette des fleurs.
Renouée du Japon (Reynoutria japonica)
Espèce exotique envahissante (EEE)
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Ses principales caractéristiques
- Originaire de l’Asie de l’Est et introduite en Amérique du Nord à des fins ornementales au 19e siècle.
- Plante formant des massifs appelés colonies mesurant de 1 à 3 m de hauteur en période de maturité.
- Tiges creuses et noueuses semblables à celles du bambou, d’où le surnom de bambou japonais.
- Se développe dans les milieux à sol humide, comme en bordure des plans d’eau, et tolère des conditions difficiles telles que températures élevées, salinités élevées, sécheresses et inondations.
Ses effets nuisibles
- Très difficile à éradiquer.
- Peuplements denses qui étouffent les espèces indigènes et appauvrissent les écosystèmes.
- Son système racinaire libère des toxines qui empêchent la croissance d’autres espèces.
- En rive, elle limite l’accès aux cours d’eau et accroît les risques d’inondation.
Moule zébrée (Dreissena polymorpha)
Espèce exotique envahissante (EEE)
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Ses principales caractéristiques
- Moule d’eau douce variant entre 1 cm et 4 cm.
- Coquille de couleur brun pâle à foncé, souvent marquée d’une ou plusieurs rayures.
- Grande variabilité dans la couleur et la forme des rayures de la coquille.
Où la trouve-t-on?
- Introduite en Amérique du Nord par l’eau des ballasts des navires transocéaniques.
- Dans le fleuve Saint-Laurent, on la trouve jusqu’en aval de l’île d’Orléans, où la salinité de l’eau devient trop élevée pour sa survie.
Ses effets nuisibles
- Forte propagation (40 000 à 1 000 000 d’œufs par an par femelle).
- Écosystème bouleversé par sa capacité de filtration élevée (jusqu’à 1 litre d’eau par jour) réduisant ainsi la quantité de nourriture et nutriments nécessaires à d’autres espèces.
- S’attache au substrat dur (roches, quais, plantes aquatiques, coquilles des autres mollusques indigènes, etc.) grâce à des filaments situés sur sa face ventrale.
Roseau commun (Phragmites australis)
Espèce exotique envahissante (EEE)
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Ses principales caractéristiques
- Tiges de 1,5 m à 2,5 m pouvant même atteindre 5 m.
- Tiges rigides et rugueuses de couleur grise-verte, jaune pâle ou beige.
- Feuilles de couleur verte à grise-verte mesurant de 1 cm à 5 cm.
- Fleurs apparaissent de juillet à septembre, en forme de plumeau, volumineuses et touffues.
- Fleurs de 15 cm à 30 cm de long et de 8 cm à 20 cm de large.
Ses effets nuisibles
- S’étend rapidement et forme des colonies denses.
- Nuit à la croissance d’autres espèces végétales.
- Susceptible de modifier la structure du sol, l’hydrologie et la diversité animale dans les zones qu’il envahit.